The Brickworks

Class B-D        Craft/Residential/Lower class

Corruption 2        Crime 2            Watch 1

Notable buildings

  • Temple of Adema (temple)
  • The Brickworks (fabrication)
  • Le Cours Hiriasan (école privée)
  • Accords Majeurs (luthier)
  • La Sagesse du Pilier (architecte)
  • Loge du Chapitre de l’Eglise du Tabernacle (« club » privé)

La Briqueterie – le faubourg sud-ouest de Kaitaine, qui longe la Route Verte par son côté sud, possède une caractéristique qui le distingue de la plupart des autres quartiers de Kaitaine : nombre de ses bâtiments « en dur » sont construits non pas en pierre, en bois, ou en torchis, mais en briques, donnant un aspect « rouge », voire « sombre » à la plupart des rues du quartier. Il est également dominé par le grand bâtiment qui a lui a donné son nom – l’ancienne briqueterie, toujours en activité (mais avec une production réduite par rapport à ses « heures glorieuses »). Autour de ce « centre », les rues, souvent étroites (à l’exception de celles qui servaient au convoyage des matières premières et des briques produites) partent comme autant de chemins tortueux serpentant entre les murs ocres, se croisant parfois à des angles bizarres, donnant une impression parfois labyrinthique, et souvent, pour les visiteurs, un peu déprimante. Une impression qui ne se dément que lorsqu’on approche des limites du quartier, ou qu’on monte dans les étages, certaines maisons ayant des terrasses qui permettent d’avoir une vue décente, une perspective, et de l’air.

Etonnamment, ce qui fait le charme du quartier réside moins dans son apparence que dans sa population – une population mélangée, faite d’artisans, de commerçants, d’ouvriers, mais aussi d’un certain nombre de professions intellectuelles et d’artistes ayant « fui » le centre de Kaitaine trop mercantile et terre-à-terre à leur goût. Tous ces gens se mêlent avec bonhommie, sans animosité, et chaque pâté de maison fonctionne comme un petit hameau fier de ses habitants et bienveillant envers ses voisins. Les visiteurs qui passent le cap de l’apparence louent souvent la « mentalité » des habitants et leur sens de l’accueil. Les tavernes sont relativement nombreuses, il y a plusieurs maisons d’hôtes, et certains établissements sont moins populaires qu’il y parait, servant de point de passage à des conteurs et des bardes venant parfois de loin.

La Briqueterie a eu une chance inouïe (qui a fait crier au miracle à certains) : la grande briqueterie, qui a subi des dommages très importants, n’a pas généré d’incendie géant qui aurait pu dévaster tout le quartier et se propager aux voisins. En effet, les cheminées des fours se sont effondrées, mais – par hasard ou par calcul des architectes, se sont effondrées *dans les fours*, étouffant complètement les flammes et rendant l’incendie inévitable beaucoup plus facile à maîtriser. Le reste du quartier a été assez endommagé, mais les constructions, en général plus solides que dans les quartiers voisins, ont mieux tenu. Malgré tout, et malgré la reconstruction rapide, il reste encore des traces du sinistre un peu partout, et certaines maisons sont encore dévastées – leurs habitants ayant déserté les lieux ou étant simplement morts.